Il est là, bien campé à l’enceinte du songe En repli de l'ennui d'un temps rythmé d'exil Le badaud de Sarlat au trépas de l'avril Il tresse son destin, la prunelle qui plonge
Mais que sont ses pensées en ce regard si nu Aux ombres du couchant où s'éteint toute chose Chagrine destinée ta charge je compose Et de ton froid glacis, tu seras souvenu
Ton soleil agonise il t'abstrait de ce monde Renversé au silence où se noient tes secrets Et le mystère issu du plus beau des reflets
Je souffle sur ta vie de bronze sans esprit Sans rêve ni espoir mais que tout s'accomplit Quand ton ardente veille en moi se fait profonde.