L’autre jour au verso des ombres de Victoire Sur le flanc du coteau que câline l’éclat Tel bouquet de lumière en scherzo à la gloire Ta louange flatteuse inspirait le débat.
Les parfums de Provence égalaient ton langage Parfois impétueux, sous un coup de Mistral Un souffle de chez nous sur le garric en âge Je buvais du regard, l’arbre au corps magistral
Les Maures le logèrent et jugèrent l’écorce En forêt du pays de ses anges veilleurs Les gardiens du massif et des glands en amorce Notre illustre bouchon en terre des Seigneurs
La qualité du liège à l’abbaye se voue D’obstruer le goulot aux caves du gotha Voilà trente ans plus tôt, l’usine perd la noue La cuirasse des troncs, le chêne son aura.
Et chemine la pousse, en prélude à l’espèce Puis les foudres de Zeus de la Verne aux Mayons La forêt tourmentée que la flamme dépèce Le garric des Maures, proie du Baal des brandons