Mon esprit passionné aux échos sans raison A combattre le spectre du contour de ma vie Psychose délirante, je l’illustre à foison Le langage des ombres pontifie la nuit
Et je cours aux arpents des aulnes glutineux Me couvrant du refuge d’un asile achevé C’est afin de vieillir par l’ombrage des cieux Tel un vin dans un fût à l’arôme envoûté
Après moult tirades sur le cuir du licou L’irruption ordinaire a blanchi mes cheveux Tonneau des Danaïdes en présence d’un flou Les sombres de la lie ont usé le plumeux
J’aspire du tableau cette illusion obscure Transcrire le silence profilé sur l’écueil La divine lueur qu’enrichit la mesure Chimérique apparence contre-jour du recueil.