Ma vie muette, absente, aux images fragiles le regard aliéné privé des bons plaisirs sans conscience du temps, quantièmes difficiles caressant le passé je m'atterre aux soupirs
Le brandon s'est éteint afin cacher ma peine prélude sans lumière où le trait fait défaut nul besoin le tirer de l'infertile veine je garde du regret que rien moins ne vous chaut
Nourrir l'amertume de méprise inclémente rien ne serait plus fort, où le dard s'alimente qu'aux faits d'une rumeur les carognes évoluent
Mon âme sombrera au dos du paysage souvenirs éplorés les esprits s'exténuent aux Muses de l'azur je porte ce message.