Le frisson de la nuit inspire la chimère à l'argument fardé d'enlacer le démon Cabale du dévot quand pousser à l'action Fit du sabbat au bouc une fête adultère
Les étoiles penchées vers le nuage nu Que le vent a poussé par dessus la nature Au clair-obscur confus de coiffer la bouture D'un voile charbonné, le siège résolu.
Une ombre déguisée du front de la lisière Est sitôt apparue... le feuillage candi ; La sylve en sainte messe au nom du converti Lie la ramée nouvelle à l'édit délétère
On charge de pourvoir au gré de nos vauriens Les torches allumées enflammant la luxure En rond conviant la croix le bélier de conclure Sans crier le détail, des hideurs je m'abstiens
Ce cristal de Vénus si fragile à l'enfance Proclamé en usage au monstre du borgnon Passif la bouche bée le cercle à l'abandon, L'étendue se figer, à mes yeux la souffrance
Images envoûtées au rayon du couchant Le rêve n'est pas rose à mon humble litière Ce mauvais cauchemar en moi il fait carrière Et depuis, tout réveil n'est plus qu'affadissant.