Sous peu je quitterai, le home du lignage pour d’autres cieux m’amie j’ai ouï le devin la mort cherche sa proie ô funeste présage le glas est imminent, pour très bientôt la fin . Oui, je vieillis hélas et s’approche l’étape où tu seras présente au pas de ton fuyard je me heurte au néant, le reflet à la vape nous étions si comblés que voilà le brouillard . L'avance enténébrée des ombres du fini mortelle liberté, aux confins de ma route je veux croire et la voir à l'écart dégarni le verbe est au passé et l’âme sous la voûte . Dans mon lit de sapin je veux rêver de toi tes sourires d’amour sur ton moiré visage tous ces gestes du cœur que tu posais sur moi ô femme mon aimée entends gronder l’orage . En vain le nul espoir dans les bras du destin au manteau gris et noir pelure familière l’ angoisse des adieux puis l’étreinte au malin sous le sol de Cersay, en suspens ma poussière. . GH. Artal