Se trace la douleur sur les marbres couchés Veineux qui vont soumis aux froideurs hivernales La blafarde tristesse en ces champs réservés Quantifiés aux carrés des stèles nominales
Les rênes de l’affect régentent la passion Du vieil homme insensible à l’excès d'une ondée Les joues entre ses mains il traîne à l'abandon Que préside le temps sur l'humide pensée
Rien n'éteint l'étincelle et pas même le grain Ces flots sans discrétion venus noyer la terre Le veuf et la poussière aux élans du chagrin L'amant de Réveilla bien seul au cimetière
Copieuses attentions affluent vers le décor Un dépôt d'émotions en précieuse conduite Au cliché accolé qu'embellit le sénior Je pénètre son rêve alangui dans sa fuite
Artal (Martigues - février 2013) Membre de la Société des Poètes Français