A l'orée du néant où le monde s'arrête Un œil sur mon tréfonds de l'autre à son insu Précédant la raison et céleste vertu De ma voûte d'azur assouvi je m'apprête
Errant le pas lambin au train du corbillard L'ancien accoutumé baisote la poussière Me démarquant du front de l'ombre cavalière Mais sans l’appréhender j'y porte du retard
C'est au fumet des fleurs piquées à la couronne Que fond le souvenir à l'issue du destin Alors qu'ivre de vie moi me sachant festin Où silence se dit je veux qu'on m'abandonne
Aux vers je confierai ma chair et son vieux cœur à l'attrition mon âme en douleur amoureuse Du revers à l'issue la cime avantageuse De l’abîme émouvant ce jour n'en ai plus peur