Vois combien nos croyances en notre amour profond Des plus belles harmonies aux plus tendres passions Sont sublimes à nos âmes qu’enrubanne l’ivresse Ces deux cœurs qui s’accordent aux frissons des caresses.
Mais comment oublier l’aigrette du pécher Ton temps illicite et ce sourire de fée Qui voudrait m’expliquer ce pourquoi les pulsions Est-ce l’attachement ou la pure fiction.
Mais tu sanglotes Amour des perles sur tes jours Les joyaux m’éblouissent de mille éclats d’atours Puis roulent les dépits, se perd la trace haineuse Tu es petit génie, ma fémuse glorieuse
Et je sanglote aussi aux chers instants bénis A ceux qui vont souffrir leur passion rembrunie Intimes après-dîners où nous brassions la rime Aux soirs de nos délires ils appellent ça un crime
Muse de l’élégie, éclipse de mes nuits Ô Fée, Muse immortelle ton ode me sourit Ce soir me tient très loin je souffre au lamento A vivre cet ailleurs , me dois prier Clio
Ce temps me semble long, la tristesse et l’ennui Mon être est à la peine et les regrets vernis Prélude d’infini en humble pèlerin Bois nos sanglots ami, vois nos vers en sont pleins.