Sur le feu de l'hymen, leurs premières amours. Ils durent être heureux sous la plume royale Ces appâts aux corolles abritées des détours Amantes et poétesses en contrée Provençale
Pour s'en être approché, le charmant Miraval Disparu à jamais sans sa belle Albigeoise L'aventure est contée de l'amont en aval Du château de Lombers en couronne sournoise
Maîtresses de ses chants, cantilènes galantes D'amour et de soucis dans l'effort inutile L'emblème de l'aisance aux rimes abondantes Y laissera sa vie, sa flamme volubile.
Moulte dame en Provence, l'insistance à aimer. La doulce Azalaïs languissante à son tour Du maître de sa vie des huis de Montpellier A fait vibrer l'aigrette, des hommes de la cour
Désir, la grande envie où nait le bel espoir A la fleur de son ombre ira goûter la lèvre Trobairitz remarquable excitant le miroir L'expression de l'ardeur au rite de la fièvre.
Poétesses d'antan, je découvre en ce jour Vos rimes parfumées étancher l'appétence Du rêveur exalté tel que vous, troubadour Voici jolies ballades en pays de Provence