Depuis maintes années, le doute accueille mes nuits, Découvrant un chemin vers quelque noire allée Où mon cœur tourmenté, âprement est conduit, Pour y contempler ses laids désirs refoulés.
Voilà le temps qui passe, atténuant la frayeur. Jusqu’à ce que, des voluptueuses vapeurs, Tu émerges, bellâtre fier et langoureux, Réveillant la tentation, péché ténébreux.
Oh cette soif dévorante d’étreintes enivrantes. Dans l’amour tu me révèles tes flancs diaphanes, Consumant avec passion nos chaires ardentes.
Hélas, ce ne fut qu’une tempête brève, Laissant sur mes lèvres moroses un goût amer. Alors que mon cœur s’éloigne dans l’abime du rêve.