Abreuvés d’illusions et d’eau de caniveaux, On gobe des pamphiles embrévés de fils blancs Comme des amphibiens se prenant pour des veaux Dans quelques mares au diable aux airs de faux-semblants.
Derrière nos écrans, aux images truquées, On nous refait la messe aux chants du show latin Où les nécromanciens ne font que fabriquer De beaux scoops d’entourloupes au mode baratin.
Entre poire et fromage, on mange nos chapeaux, Dans de mauvais festins de gros nœuds de couleuvres Où tout devient prétexte à vous prendre au harpeau.
Et même les couleurs ne signifient plus rien, Tant on sait aujourd’hui vous montrer en chef d’œuvre Le plus nase navet de connus bons ariens ;