Pour toi , la mer est rouge ,à perte de profit, Comme un étang de sang , après une bataille; Recolore tes yeux au ton que Dieu le fit, Ils abritent aujourd’hui , l’avers de la muraille.
Le mal est suspendu aux contours de ton ombre, Le gris a envahi les sentes de ton cœur, Tu ne discernes plus , dans l’euphorie du sombre, Le blanc de la douceur ,du noir de la rancœur.
Tu ne crois plus au ciel , tu rejettes l’amour, Tu t’inhumes dolce, au cloup des certitudes, Ne rêvant plus la vie , qu’à l’heurt des contre-jours.
Regarde là pourtant, les couleurs du matin, Éparpiller les nues de son infinitude, N’aurais tu pas l’attrait de changer ton destin ,
En dessinant l’amer ,à l’azur de la mer ! Äoût 2011