Tu as trop tôt poussé de ta vie le rideau; Oubliant les longs cris du crabe malévole, Tu vas vers l’au-delà , tu cours , tu fuis , tu voles, Heureux d’abandonner ton bien trop lourd fardeau.
Tu regardes d’en haut , tout ce que fût ta vie, Juste une parenthèse , au milieu d’un poème, Des vers, sans prosodie, dits comme des je t’aime , Pour colorier Tes jours et bercer tes envies.
Tu repars d’où tu viens , des images plein les mains, De jolis arcs en ciel, des joies et des soupirs, Ces rires et tous ces mots des jours sans lendemain;
Météore vivace , au bât de nos cuirasses, Tu rajoutes des larmes à nos beaux souvenirs, Afin que dans nos yeux , jamais , toi , tu t’effaces . août 2011