Mon cœur a des envies de monter à mes lèvres, D’avoir de très gros hauts en pensant à tes bas Et de se soulever, attrapant de la fièvre A faire le joli, quand il sent là qu’il bat.
Mon cœur a trop appris, croyant rien d’impossible, Se faisant artichaut, Pour y aller trop droit, Ou bien petit enfant, mais jamais insensible, Mettant là à l’ouvrage au moins ce que l’on doit.
Quelques fois bien léger, à vouloir se donner, A fendre, à se percer à grands coups de poignard, A battre la chamade, à toujours pardonner, Il sait de mes entrailles, en être l’étendard.
Et quand contre fortune amère il sait le faire, Il en a bien de trop, à être le bourreau, Il peut d’un petit coup en faire son affaire, A se changer en pierre en ayant là trop gros !