Nos têtes qui disaient qu’il ne le fallait pas Quand nos mains au contraire ne demandaient que ça ; Nos raisons enchaînées au droit de l’au-delà, N’attendant qu’un signal pour déchaîner nos bras.
Nos corps non rassasiés qui réclamaient-leur du, Nos mots qui quémandaient des rêves éperdus, Les portes de tes jambes déjà déverrouillées Qui me criaient très fort que je pouvais entrer.
Les fruits frais de ta bouche, prêts à être cueillis, De bien belles cerises au parfum de sucrin Que mes lèvres affamées suçaient en rêverie.
Et ton ventre de terre, de sable blanc et chaud Dont j’avais deviné tous les petits chemins, Qui mimait ton envie au soleil de ma peau !