Je n’aime de l’amour, que ce qui va autour, La naissance d’un sein, une courbe de rein, Des clichés de toujours vu sous un autre jour, Deux ou trois petits riens devenus magiciens.
Je n’apprécie le sexe, qu’à travers ses annexes, De longs préliminaires, autrement que binaires, Des accents circonflexes, me touchant le cortex, Faisant de l’ordinaire, un peu d’imaginaire.
J’aime dans l’escalier, ressentir le collier, Qui déjà là m’étreint, quand plus rien ne m’astreint, Ouvrant mon fablier dés le premier palier.
Je suis pour les caresses au parfum de tendresse, Des jeux de boute en train rédigés en quatrains Qu’on fait dans l’allégresse aux confins de l’ivresse !
Et non pas l’appareil aux temps toujours pareils !