Il reste un peu de jour, dans ce soir qui descend, La nuit n’a pas encore, à touches d’illusoire, Résilié le contrat de nos jeux nitescents, Disputant pied à pied leurs tous derniers avoirs.
Mais petit à petit, une vague de gris, Mue par on sait trop qui, endort tout doucement Nos fins d’après-midi, leurs gestes et leurs cris, Dans des je ne sais quoi, au tempo qui nous ment.
Et l’ombre qui s’étire, au rhéostat du temps, Au son des barcarolles, a des contours trop flous, Pour donner à nos nuits des airs réconfortants,
Il fait déjà trop noir, pour avoir de l’espoir, Jetant l’imbroglio entre ce chien et loup Et la sorgue effrayante, en quête de pouvoir.
C’est bien de cette nuit, que viendront nos ennuis !