Je crois, comme l’abeille, à l’attraction des fleurs Et me laisse attirer par toute entomophile, Qui bien exquisément, me voue son beau profil, Au risque d’être pris, pour un affreux pilleur.
Je ne suis qu’un diptère, en charge de l’anthère, Un joli papillon, de pollen tout enduit Fécondant les stigmates à des belles de nuit, Heureux de butiner aux prairies de la terre.
J’écarte des pétales, à faire des scandales Et ouvre les pistils des beautés des courtils, Transformant l’art floral, en petit madrigal.
Je goûte le nectar aux senteurs de zahtar, Tant est tentant ce deal repu de sex-appeal, Où me conduit Ishtar, en ce bel avatar,