Banquiers vous méritez des coups de pieds au cul, A jouer aux sorciers avec l’argent des autres, Vous vivez à crédit, de trop de trop-perçus Faisant sur notre dos votre foutu épeautre.
Vous vendriez vos mères pour quelques dividendes Mais aussi votre père pour un bon DDM Et même vos enfants à jeter en offrande, N’ayant plus dans vos mots le plus petit je t’aime.
Le fixing est pour vous un nouveau testament Et seul le dieu dollar recueille vos prières Tant votre peu de foi ne croit que dans l’argent A vouloir et le beurre, mais aussi la crémière.
Vous mettez même en bourse vos péchés capitaux Voulant tirer profit du moindre de vos vices Et vos obligations se perdent dans les taux Que votre avidité conduit au précipice.
Alors tels des enfants vous implorez les grands En prenant en otages nos quelques jours d’été, Disant que c’est pas vous, qui derrière vos écrans A la course aux bonus , avez voulu jouer.