Alors que l’occident, de sa pieuse arrogance, Se veut chaque matin le canon de la paix, Là bas, vers le levant, en toute indifférence, Se forge le futur d’imparables méfaits.
On féconde la haine à force de chromos, Explorant les grands fonds de nos déséquilibres, Auxquels on ne répond, que par de simples mots, Quand il faudrait bien plus que des lais de félibre !
On apprend aux enfants, qu’il n’y a pas d’après, Leur volant leur printemps, leur disant que l’hiver A pour eux, à jamais, fané l’herbe des prés ;
Et on vient chaque année, pour l’authenticité, Derrière le sans tain, photographier l’envers, Remerciant le ciel d’être à l’avers bien né,
Quand c’est pour nos enfants, ce que promet le temps !