Ce soir, au crépuscule, quand se répand le noir, Je t’attendrai ici, je sais que tu viendras, Tu graviras les marches, auréolée d’espoir, Tu ne peux te passer de ce qu’il y a là !
Tu monteras ici, l’âme dans les étoiles, Oubliant tes rancœurs, n’écoutant que ton cœur, Gaie, submergée, l’esprit léger comme une voile Et ton pas dans le noir sera tout mon bonheur.
J’attendrai que tu pousses la porte du passé, J’y verrai les images de nos amours défaits Et quand viendra le temps de bien les oublier, Je saurai que l’amour ne se détruit jamais !