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Gabriel FRANCESCHINI
C'est à coups de débats qu'on rend le peuple heureux .
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Gabriel FRANCESCHINI
C'est à coups de débats qu'on rend le peuple heureux .
Sur un air de Victor Hugo ( qu'il me le pardonne !)
C’est à coups de débats qu’on y verra plus clair,
Nous ne comprenons plus ces trombes et ces éclairs,
Rigueur, austérité, délocalisations,
Balance des paiements, dettes et obligations,
Marx a tout confondu, Hegel l’avait bien dit,
La morale et le bien ne sont que perfidie,
Quand tous les citoyens ne comprennent pas bien.
Verbe Explications! tout ça ce n’est pas rien,
Il faut dire où on va à tous ses électeurs,
Au risque d’être vu, qu’en beau bonimenteur ;
On ne peut pas prétendre, arriver au sommet,
Si on n’explique pas les vers de ses sonnets ;
Si on veut que ça change, c’est ici à la table,
Qu’on doit se justifier de son air respectable.
De ce si beau carrosse où en est la citrouille?
Montrez que vous aussi, vous avez bien des couilles,
Acceptez donc ce match, vite enfilez les gants,
Montrez que vous savez être aussi élégant !
Nous aurons bien du mal à vous voir président,
Si vous ne savez pas, risquer deux ou trois dents !
22 avril 2012