Je dis des évidences, dans des volcans de sens, Croyant que ma conscience en dicte la véhémence, Méprisant l’éruption pour un peu d’émotion, A payer l’addition du banc de l’ambition.
Je dénonce le pire au doigt de l’avenir, Tant il est vrai qu’écrire hante ceux du délire, Je montre des oranges, afin que ça dérange, A faire les vendanges aux illusions des anges.
Et je me crois poète aux vues de cette quête, Etant à cette fête, un de ceux qui s’entêtent, Car il est bien certain, que le plus beau quatrain, Ne fera jamais frein, pour arrêter le train !
Le lai n’est qu’un chemin, au blanc d’un parchemin ; Il en faut des deux mains pour changer nos demains ! Et ce n’est pas le vers et son monde de verre, Qui changera l’envers, des excès de l’hiver …