De la légèreté ...
Partout le monde crie, noircissant les journaux
De tempête et d’orage et autre tsunami,
Encrant tous nos buvards, de fardages vénaux,
Nous faisant voir la vie, aux yeux de l’ennemi.
Même le bleu du ciel a écrit, lui aussi,
En gros nuages gris, ce temps de la torpeur,
Où on ne jouera plus, au jeu du comme si,
Préférant s’embourber aux marais de nos peurs.
La terre est une mer où on nage à tâtons,
Tantôt pour son plaisir, mais souvent pour survivre,
Ses côtes semblent loin, quand on n’est pas Triton,
A comprendre pourquoi, flottent des bateaux ivres,
Un joli pinisis, sans bruit et sans sillage,
Traversant l’océan sans se soucier de rien,
N’ayant pour simple cap, que celui du voyage,
A vivre ses passions aux vues d’un Ivoirien.
Tel est ainsi le sage, au nom de la douceur,
A mieux choisir l’allure à l’illusion des mots,
Comblant tous ses désirs, en écoutant ses sœurs,
Rejetant de l’arène, ergots et preux shamos.
Des vertus de poète, élues légèreté,
Des vents et des courants, évitant le naufrage,
Aux rochers des calanques, heureux de s’abriter,
On sait que c’est, ce jour, le meilleur des bagages.