Mon pays n’est que vu en clichés entrevus De grisaille de fer et d’ère carbonifère, De soleil dépourvu, de conflits déjà vus Et de jours délétères incitant à se taire.
On dit de ses enfants, d’un passé triomphant Qu’ils ont gardé le froid des officiers d’octroi Au cabasset pointant et au drôle d’accent Faisant trembler d’effroi, tout ce en quoi on croit.
De dessins d’Epinal aux vues subliminales N’ont pourtant pas montré le beau de nos contrées, Les vraies cartes postales de ce paradoxal
Et il faut de Nancy ou bien de Metz, aussi, Leurs âmes rencontrer pour enfin démontrer Que c’est souvent ici que tout se réussit