Ta bouche me fait voir l’Eden et ses jardins, Avec toutes ses fleurs et ses vergers sans fin, Ses roses et son jasmin, ses beaux fruits défendus, Et l’onde de plaisir, qui déjà là m’est due.
Tes lèvres me transportent aux portes de ce ciel, Me racontant la joie du jeu existentiel, Epelant le bonheur à l’alphabet des sens, A me faire apprécier, du temps la jouissance.
J’entends des mots d’amour, entre tes dents qui dansent, Je sens la volupté monter dans mes idées, Mettant ma volonté aux lois de l’évidence.
Je m’accorde à ta langue, en épousant ses stances, M’amenant à l’envie de ne plus retarder, De ton précieux savoir toute sa connaissance ;
Et je jouis d’entendre, affluer ces mots tendres !