J’ai décroché l’azur qui bordait tout mon toit Pour un bouquet de roses empourprant mon là bas, D’un rouge d’alizarine embaumant mon émoi, Au point même d’offrir mes joues au magenta.
Je me suis laissé prendre à cette peau d’albâtre, Ses seins de blanc de chine et ses yeux menthe à l’eau, Que de ma tour d’ivoire, en guise de théâtre, Je pensais qu’on verrait juste en clair indigo.
Mais l’herbe malachite a pour la capucine, Des instincts zinzolin de vertus de prélats, Passant mon passe velours au fade du sépia.
Et de mes soirs trop glauques en noir nuit d’aniline, Aujourd’hui vert de gris, je ressasse ma rage, Ayant fait de ma vie un bien beau bariolage !