Délice d'injustice.
Papillon d’illusion, posé là au hasard,
Sur des jeunes bourgeons, comme un chef d’œuvre d’art,
Peints par des anges noirs, pour montrer du soleil,
Du jour et de la nuit, les bouts de ses merveilles.
Nuages d’émotion, passant dans votre ciel
Donnant au quotidien les tons référentiels,
Disant à qui l’entend, que ça n’existe pas,
Quand tout le monde envie l’empreinte de ses pas !
Mensonge de garçon, en promesse d’espoir,
Dessinant les contours des soifs de leur vouloir ;
Aquateinte irréelle à destinée d’ailleurs,
Croyant chez le voisin qu’il en a le meilleur.
Imposture de femme avançant, sans pudeur,
Qu’elle crée le climat des cas de sa froideur,
Alors qu’elle s’en sert pour vous casser le cœur,
N’ayant d’autre ambition que celle des vainqueurs.
Scène de cinéma à regarder sans cesse,
Sans vouloir voir les fins de ce jeu de diablesse,
Où certains souhaiteraient que ce fût interdit,
Pour que toutes les heures aient les coups de midi.
Arythmie délicieuse tout à fait avérée
Donnant à nos soupirs de quoi tant inférer ;
Arbitraire à distraire de rare et mystérieux,
Donnant un avant goût de ce que sont les cieux.
Lendemain de malheur, qu’un jour on leur dérobe,
Quand les rides du temps, profanant sous leurs robes,
Tous leurs plus beaux atouts, lénifient nos désirs,
A ne laisser partout, que de beaux souvenirs !
avril 2011