Mes mots sont des oiseaux qui vont de branche en branche Piaillant, à qui l’entend, des sophismes importuns En se cachant derrière un jeu de plume blanche, Pour tenter de montrer que je suis bien quelqu ‘un.
J’écris, de mon perchoir, des piques alcaïques, Croyant de nos plus grands, équipoller leurs chants, Mais tous mes sifflements sont si apoétiques, Que leur triste ramage approche le déchant.
Je crie de mes stratus, d’imbitables vocables, Pensant par quelque rime, assurer le voyage, Mais mes vers de pierrot demeurent inénarrables.
Je vole ainsi de nuits, en jours de désespoir, A envier l’oiselet, prisonnier de sa cage, Qui croit que sa crierie arrive à émouvoir.