Au noir de ton regard pleurait le désespoir, A croire que tes jours ne commençaient qu’au soir, A penser que tes nuits manquaient trop de folie Pour changer tes matins en fontaine d’oublis.
Il m’a fallu du temps pour changer dans tes yeux Les pétales de fleurs qui désertaient les lieux Et bien plus d’une fois, j’ai cru que leurs couleurs Ne se conjuguaient pas aux temps chauds du bonheur.
Enfin c’est une nuit quand tout semblait fini Que du bout de tes doigts, réveillant mes envies De touches de désir en ébats de nuances, Aux teintes de l’amour tu ravivas tes sens.
Tu mis des bouts d’étoiles aux feux de ta raison, Tu fis pousser des roses au pied de ta maison, Et de cet arc en ciel qui changea tes matins, Arriva le soleil qui remplit ton jardin.