Il y a toujours une voie Pour se sauver de son présent, Un long lé de cris et de voix, Pour oublier, chemin faisant ; Il existe partout des routes Pour aller voir un autre ailleurs, Laisser de côté tous ses doutes En en mélangeant les couleurs. Aller sur de nouveaux sentiers, Laisser derrière son passé, De son anneau, trouver l’entier, Quand on pense que c’est assez ; Se perdre aux détours des venelles, Changer d’aléa et de peau, Arrêter cette ritournelle Qui nous use de son tempo ; Se réfugier dans des cavées, Au plus profond de la forêt, Jeter dans l’eau de gros pavés, Cherchant de ce temps son arrêt. Et du ruban à délier, En défaire un à un les nœuds, Pour que le vent, comme un allié En exauce un jour tous nos vœux .