Il y a même un temps où se cueillent les fleurs, De massifs en bouquets, il faut bien être prêts Quand dans votre jardin sonne vraiment votre heure, Il ne sert plus à rien d’engranger des regrets.
Les jonquilles s’éparpillent en peine de pétales, Les roses se confondent en nostalgie d’épines Et les pensées muettes, aux prémices hiémales Calment leurs turpitudes aux baies de l’aubépine .
Les coloris s’enfuient à la course au soleil Et les feuilles s’effeuillent en laissant que le deuil, Qui, de ce paradis en faisait les merveilles.
Il est ainsi des fleurs et de tous leurs chemins, Où des plus beaux courtils aux plus sauvages breuils, Arrive le moment ,où n’est plus de demain. août 2011