L’ébauche du temps funeste a voilé nos valeurs, La terre se meurt ; là bas viole et pille le progrès Où les cohortes fauves sévissent sans regret ; Nulle part se fait entendre, du bon sens la clameur.
Et niant l’évidence, les peuples inconscients, Leur éther saturé de trop pleins pollués, D’un confort illusoire ivre d’anciens clichés, Font fi de leur futur, pour des temps effrayants.
Verdissant le soleil de brumes insalubres, Accrochant aux nuages des couleurs lugubres, On voit tout prés d’ici s’affaiblir nos enfants.
Et la haut dans l’olympe, nourris jusqu’à pléthore, La perfide corbeille, aride comme un diamant Ouvre pour de l’argent, la boite de Pandore.