Comme le clair obscur d’une huile de Turner, Ses anses, sous la soie brasillent d’ombre sang Et ses deux mondes d’onde sourdent, voile de chair, Laissant voir, sans pudeur un trait de sillon blanc.
Son ventre maternel que les agios du temps N’ont pas encore osé marquer de leur empreinte Exhale de sa peau des reflets envoûtants, Créant là une ambiance de gravure aquateinte.
Femme de quarante ans, au culmen du désir, Aux trésors toujours drus d’appas affriolants, Tu portes dans tes yeux le trope du plaisir.
Et ton corps accompli, de jours d’avant l’automne, Rompu aux jeux charnels des fantaisies d’amants Te rappelle l’hiver qui déjà te talonne ;
Faisant de ta beauté, des fleurs qu’il faut couper.