J’ai cru qu’on pouvait tout, j’ai cru qu’on était tout ! J’ai de mes yeux trop verts, fait de l’endroit l’envers, Brûlant par l’autre bout tous les mots des tabous Qui prenaient de travers l’œil de mon univers.
J’habitais le soleil, me jugeant sans pareil, Ne voyant que le ciel à mon référentiel, A fermer mes oreilles au plus petit conseil, A voir mon potentiel qu’au rythme du pluriel.
Je pensais que le monde avait pour loi, la fronde, A frapper le premier au jeu du grand damier, Pour maîtriser la ronde avant que l’on me tonde.
Et ce n’est aujourd’hui, à l’aube de ma nuit, Comprenant du clavier où en sont les leviers Que je sais que l’ennui, de l’ego est le fruit.