Si je sais bien pourquoi, une nuit je suis triste, Si d’une plaie du soir, j’en connais bien la cause, J’ai bien souvent du mal à comprendre la piste, Qui à un grand bonheur, un matin, là, m’expose.
Un beau soleil d’aurore échauffe tout mon être, Des lagons d’eau de mer s’allument de turquoise Et j’ai devant les yeux, Thétis, venant de naître, Qui sort de l’océan, aux plages qu’on pavoise.
Et je ne sais pourquoi, ce chahut dans ma tête Me fait marcher sur l’eau au milieu des sirènes, Mettant dans mon cerveau que des chansons de fêtes.
Serait-ce simplement un joyeux souvenir, Un merveilleux jardin au parfum de silènes, Qui disparait parfois, pour demain revenir ?
Ou n’est ce que mon rêve et son ciel qu’on m’enlève ?