Le goût de l’avanie, aux parfums de la glace, Nous ouvre les senteurs, cachées là sous le tain Et pour un fait d’hiver, de chambre de palace, Nous montre de nos grands, le coin de l’incertain.
A grands coups de magie, on peint dans nos esprits, A crédit des crédos de crépit à crétins, Nous faisant voir le monde en deux morceaux dépris, Chacun voulant qu’on croie, qu’il est le bon destin.
On nous dit que le chaud souffle de l’occident Et que le cœur serait, posé que d’un côté, Quand le froid ne viendrait que de ceux dont les dents, En rayant le parquet, veulent tout nous ôter !
Et depuis des années, pris dans ces certitudes, On oppose les gens, sur des dualités, Promettant, du bonheur, toute la « bravitude », Nous prenant pour des cons et sans subtilité !
Alors quand un des leurres tombe dans le panneau, N’ayant pour tout cerveau qu’un petit bout de vit, On ne peut que se dire, que là, dans le banneau, Les crabes blancs bonnets, ont tous la même vie !