Quand au lit des amants, la nuit chaude et coquine Devient au son des cris, l’enfer du paradis, Dessinant le plaisir aux mots de l’interdit, L’esquisse de l’amour a le goût de praline.
Des jeux luxurieux, gourmandises charnelles Pour des couples ayant faim de jardin des délices, De caresses sans fin, de sucres et d’épices Et de peau qui se suce au parfum de cannelle.
Sur des bonbons de miel aux pointes de réglisse, Des guimauves trop roses devenues sucre d’orge, En douceur de langue, se font petits caprices.
Et de son roudoudou en coquillage suave S’écoule un sirop doux des lèvres à la gorge Vous donnant des envies de saveur de goyave.