Quiconque un jour a pu fouiller dans ses chimères, Revoir tout à l’envers de ses jours de folies, Posant des regards froids sur ses affres d’hier, Sait de l’humilité en dénouer les plis.
Et où que soit ce jour le curseur de nos vies Et quels que soient nos noms aux tympans des frontons, On est que ce qu’on est ,pleins de peurs et d’envies, A craindre le bateau qui vient vers nos pontons.
Ô ! toi qui de l’ego nous pense pas égaux, Toi qui crois, d’une en blanc la changer pour deux noires, N’agite pas le vent autour de ces ragots,
Car quels que soient tes mots et quel que soit ton dû, Sur des montagnes d’or, des titres à valoir, Tu n’es jamais assis que sur ton petit cul !