Ta peau a la couleur de l’encre de mes mots, Tes yeux ,l’étonnement de mes premiers sonnets, Ton étoile s’amuse au sort du farinet, Ne te faisant gagner, que des pleurs et des maux.
Ta corne de maigreur, s’assèche de ses vers Et même tes poètes n’exsudent plus de lais, Tant ta terre a l’odeur de fange et de déblais, Quand même les saisons t’oublient de leur hiver.
Tu n’es plus qu’un chemin où marchent des fantômes, Cherchant dans l’horizon, le bout de leur misère, Quand j’écris un poème à la honte de l’homme!
Je lui veux une fin, quand, toi, tu n’as que faim, Je calcule mes rimes, quand toi, on te lacère Et je peins mon dégoût aux larmes d’un coffin.