Je sais qu’il fera beau, malgré tous ces nuages, Le ciel ne détient pas l’accordoir de la cage Et le chant des oiseaux "raisonnera" encore, Même si dès demain, on change de décor.
Je regarde, amusé, monter là vers le ciel Cette éphémère bulle enflée d’artificiel, Je la vois exploser dans des pleurs irisés, Mais je sais qu’il ne faut, point s’en terroriser.
Les cris de leurs écrans ont beau me levrauder, Je n’ai pour leur rébus qu’une vue de Phébus Et rien ne me fera pour l’argent m’éroder.
Et même si Wall Street, demain vomi ses tripes, Qu’il nous faut revenir au temps du jacobus, Je saurai m’enchanter de roses et de tulipes ;