Il n’y a plus de pré Où va la terre après, Plus d’après la nuit, Plus d’après la vie, Juste le néant Avec plus rien dedans.
Il n’y a plus d’avant Quand on charge les champs Des excréments des villes A l’air que l’on distille Pour que roulent des noms Aux pierres des frontons.
Il n’y a plus d’après, Et nous n’étions pas prêts A croire que la terre, De scories délétères S’asphyxiait doucement A l’inconscient du temps.
Il n’y a plus d’apprêt A appliquer après Quand on a tout gratté, Tout pillé, tout volé, Quand on a tondu l’œuf, Se renvoyant l’éteuf !