J’aime lorsque tes mains me font l’île aux trésors, Quand elles s’accaparent les plages de mon corps, Quand elles jouent la nuit aux vagues du ressac Me faisant voir la terre en droit paradisiaque.
J’aime les oreillers pleins des blés de ta tête, J’aime les draps froissés pleins de tes jours de fête, J’aime même prier à l’hôtel de tes seins Et te faire le coup de Dieu et tous ses saints.
J’aime les jours de pluie endormi dans ton lit, J’aime ton ventre doux et tes baisers partout, J’aime tes petits cris justes avant l’hallali Et ta bouche amadou qui me brûle le cou.
J’aime tes joues si prestes à n’être pas en reste, J’aime tes petits spasmes aux confins de l’orgasme J’aime jouer Alceste de retour du funeste Et tout ton enthousiasme aux jeux de mes fantasmes.
J’aime tes mots d’amour et ce qui va autour, J’aime tes yeux de chat quémandant son rachat, J’aime tous tes discours, langue passe velours Me faisant le pacha aux mains de geishas.