J’aurais aimé ce soir te raconter l’espoir, Te faire voir la vie avec des yeux d’envie, Mettre tes idées noires au fond de l’exutoire Qui sait de la folie en recycler le gris.
J’aurais dit à la nuit qu’elle chasse l’ennui Qu’on peut voir dans tes yeux , jouer à qui mieux mieux, Et de tes peurs d’autrui, d’une averse de pluie, J’aurais prié les dieux qu’elle expurge les lieux.
J’aurais écrit des vers à te montrer l’envers De cette zone d’ombre dans laquelle tu sombres, Mettant ton univers aux froideurs de l’hiver.
Et j’aurais du désir, su le faire venir, Sortant sous tes décombres des appétences en nombre, T’aidant à découvrir le bonheur du plaisir.