Je t’adresse ce mot pour que nos souvenirs Ne s’enfuient pas au loin aux confins des déserts, Mais qu’ils restent présents, au vis à vis du pire, A voleter là haut à l’extrême des airs.
Qu’ils effacent à jamais le ciel de nos hivers, Pour montrer nos étés et leurs jours de soleil, Les fleurs de nos printemps racontées dans nos vers Et l’envie dans mes mains aux monts de tes merveilles.
Qu’ils racontent combien nos corps aimaient se plaire Et comme ils étaient beaux aux matins de bonheur, A montrer dans nos yeux des tendresses stellaires.
Qu’ils nous disent pourquoi, il faut des soirs d’automne, Pour apprécier le temps et en compter les heures, Afin qu’un jour enfin , ébahi, on s’étonne !