Je te l’ai dit dans mes poèmes, Je te l’ai fait dans mes chimères, Dans la candeur de mes je t’aime, Dans l’illusion de mes prières, Dans mes mains vides qui t’étreignent Et leurs suppliques qui se taisent Dans mes paroles trop bréhaignes, Dans le mensonge de mes fadaises, Dans la nuit noire de mes silences Dans le refrain de mes antiennes, Je te l’ai mis dans ta conscience Pour que ton amour me revienne !