M’entoure le reps noir du vol de cette nuit, Qui déjà me prépare à ce si beau voyage, M’emmenant voir là-haut, de ce ciel où tout luit, Sous son aile étendue, son tout autre visage.
Au plus profond de l’ombre, tout s’en va et tout bouge, S’arrondissent les choses et s’embrument les gens, Peignant ce faux semblant en noir au lieu du rouge, A mettre, à tous les monts, pleins de reflets d’argent.
Quand tout s’éteint s’allument aux façades des tours Des carreaux de soleil remplis de transparence, Comme si ses rayons en faisaient là le tour,
Et nous, pantins sans fil, aux ombres à l’envers, Sous un halo de lune, heureux de ce silence, Nous célébrons la sorgue en rédigeant des vers,