Chant d’amour de la vie, en musique de lune, Poussé par des Pierrot aux voix de Colombine ; Mignotise de mots en canevas de rune Faisant pousser des fleurs aux bouts des carabines.
Trouble sève de bulbe en endormi de val, Dessinant l’océan au milieu de la terre Pour crier en amont les écueils de l’aval, Montrant là sous le vers, le miroir aux mystères.
Mélodie de tout dit de mille et un refrains, En cascades d’avis de toutes les couleurs, Fonctionnant au moteur, sans aucun servofrein.
Querelle d’aquarelles de pigments et de miel, Imposant leurs lavis au sablier de l’heure, Pour des rimes trop riches ou de mauvais pluriels... janvier 2012