La poésie , un couteau Suisse ,
La poésie, le couteau suisse
De nos méandres de la vie,
Le seul instrument qui là, puisse
Accompagner nos exuvies.
Pour les uns, le sirop Typhon,
A prendre avec modération,
Quand pour avoir touché le fond,
Il faut trouver, des solutions.
Pour d’autres, un vrai tapis de bombes,
Un triste règlement de comptes,
S’arrêtant là, avant la tombe,
En deux chimères et quelques contes.
La poésie, philosophie,
Avoir le pourquoi du pourquoi,
A perdre sa géographie,
Sans pour cela demeurer coi !
La poésie, en exutoire
Pour exorciser ses pensées,
En s’inventant quelques histoires,
Histoire, un peu de compenser.
La poésie cocorico,
Pour étaler sa confiture,
à n'être plus que toxico,
D'une triste caricature .
La poésie , en somnifère,
Quand la nuit n'a plus de matin ,
Et que plus rien vous indiffère
Que d'être des vers le pantin .
La poésie , chagrin d'amour,
Imposée en médicament,
Pour d'un grand appel au secours,
Mettre au devant nos sentiments .
La poésie, en passetemps,
En simple jeu de mots croisés,
Où on ne parle du printemps,
Que pour, la rime, apprivoiser.
La poésie, l’amour des mots,
Les sons, les bruits, et l’harmonie,
La mélodie dolcissimo
Où terre et ciel sont réunis !
mai 2011
